Un coup d'œil sur
la femme
Contrairement aux civilisations grecques et romaines, chez les égyptiens, les femmes avaient les même droits que les hommes, du moins d'un point de vue juridique.
Malgré une égalité sur le plan juridique, les femmes de l’Égypte Antique, peu importe leur classe sociales, ont un point commun : elles sont là pour donner une descendance à leur époux.

La plupart des femmes appartenaient à la classe sociale modeste.

On estime que 90% des femmes égyptiennes étaient des paysannes. Ces dernières étaient mariées à un homme sur base d’un simple arrangement entre le père de la jeune femme, et le jeune homme qui désirait l’épouser.
Une fois mariée, la femme est désignée par le titre de “maitresse de maison”. Elle s’occupe des enfants, du ménage, de la cuisine, de tisser, ou bien de surveiller les serviteurs de la maison.
Une femme comme pharaon
Bien qu’un faible pourcentage des égyptiennes appartiennent à la classe sociale modeste, l’Égypte à connu une femme qui a su régner le pays sans jamais se faire soumettre. Cette femme, c’est la reine Hatchepsout, fille de Thoutmosis Ier, qui aurait accédée au pouvoir naturellement, si elle était née homme.
Mariée à Thoutmosis II, elle accèdera au pouvoir grâce à l’enfant que son mari aura avec une autre femme (Iset). L’enfant étant trop jeune pour régner, Hatchepsout exercera le pouvoir à sa place. Mais alors qu’elle aurait dû le laisser monter sur le trône à ses dix-huit ans, celle-ci l’écarta du pouvoir, et se fit proclamer pharaon.

Durant son règne, la reine a su s'opposer à l'armée, qui exercait une importante influence, et désirait conquérir toujours plus de nouveau territoires.
Mais après avoir règné pendant près de ving-années, l'enfant qu'elle avait écarté du pouvoir réapparu, et réclama le trône d'Égypte, qui lui revenait de droit. Nul ne sait ce qu'il advint d'Hatchepsout, peut-être fut-elle assassinée, peut-être s'exila-t-elle.
La mort ne l’épargna pas non plus, car son successeur décida d’effacer son nom, marteler les traits de son visage sur les statues, afin qu’elle ne puisse “ni voir, ni entendre, ni sentir, depuis l’Au-delà”.
Ce n’est qu’au cours de l’époque contemporaire que l’on découvrit des représentations de la reine, préservée de toute destruction, ainsi que son magnifique temple, édifié à flanc de montagne.